Hello mes bouquineurs !
Bienvenue dans ce treizième interrogatoire !
En quoi cela consiste ?
Chaque semaine, je vous présente un nouvel auteur par le biais d'une interview. Connu ou moins connu, je vous livre l'interrogatoire complet de l'auteur de la semaine !
**Vous avez des suggestions ? Un(e) auteur(e) que vous souhaiteriez découvrir et connaître davantage ? Vous aimeriez que Kary interroge le suspect ? Pas de souci ! Pour cela, il suffit de me contacter à cet email : karybouquineuse@yahoo.fr !
Aujourd'hui, c'est l'auteure Gaëlle Jeanne Duranthon qui passe aux aveux !
Mais... Qui est Gaëlle Jeanne Duranthon ?
Gaëlle Jeanne D. est l'auteure du livre "AB+", actuellement en cours d'écriture !
Voici l'interrogatoire !
1] Pour débuter cette interview, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs ?
Bonjour à toutes et tous. Je m’appelle Gaëlle Jeanne Duranthon, j’ai vingt-sept ans. Je suis très fière de mes origines toulousaines, mais j’ai passé la plus belle partie de ma jeunesse à Castres où je pratiquais la danse sur glace en sport-étude. Après mon baccalauréat littéraire, je suis entrée en classe préparatoire puis à l’université, en Lettres Classiques tout d’abord, puis en Archéologie-Histoire de l’Art. Après cinq années d’études, dont l’une passée à l’université de Leicester en Angleterre grâce au programme ERASMUS, j’ai obtenu un Master en Archéologie, spécialité Egyptologie. Je suis ensuite montée à Paris où je suis entrée au Cours Florent pour m’exercer au jeu sur les planches autant que devant la caméra et j’ai travaillé en temps que comédienne pendant deux ans. Comme je souhaitais encore étudier pour « trouver un job normal », j’ai obtenu une licence en Information et Communication. Aujourd’hui, je me suis faite une raison et je passe ma vie entre Allemagne et France, entre plateaux et ordinateur. Je suis écrivaine à plein temps et en train de terminer un roman nommé AB+, que je vais proposer à publication dans le courant de l’été.
Les personnes qui me rencontrent pour la première fois ont tendance à dire que j’ai déjà vécu plusieurs vies. Personnellement, je pense qu’il y a encore beaucoup à faire.
Les personnes qui me rencontrent pour la première fois ont tendance à dire que j’ai déjà vécu plusieurs vies. Personnellement, je pense qu’il y a encore beaucoup à faire.
2] Pouvez-vous nous présenter votre roman ?
Mon roman se nomme AB+. C’est un projet en deux tomes que l’on pourra classer à la croisée des genres fantastique, policier et roman noir. Il compte dans sa version actuelle vingt-quatre chapitres et un peu plus de trois cent pages.
L’idée de ce roman est née d’abord de ma passion pour l’anthropologie religieuse et notamment, pour les mythologies antiques. Au lycée, j’avais effectué mon TPE (travail personnel encadré) sur Dracula de Bram Stoker en cherchant à mettre en avant les éléments du Mythe du Vampire que l’auteur avait utilisés dans son œuvre. C’est ainsi que j’ai découvert que l’histoire du monstre-humain-divin buveur de sang était présente dans de nombreuses croyances et s’alliait souvent à des comportements d’aveuglement par la folie.
Quelques années plus tard, je suis allée donner mon sang et l’infirmière m’a annoncé qu’il ne servirait pas vraiment puisque j’étais du groupe AB+, receveuse universelle mais donneuse seulement pour mon type.
L’idée m’est alors venue de rassembler tout ce qui avait été fait au sujet du Mythe du Vampire pour créer une nouvelle mythologie dans laquelle les vampires auraient évolués en parallèle de la lignée humaine, et où l’ingestion fortuite d’une poche de sang AB+ mènerait à une vraie transformation du Vampire.
L’idée de ce roman est née d’abord de ma passion pour l’anthropologie religieuse et notamment, pour les mythologies antiques. Au lycée, j’avais effectué mon TPE (travail personnel encadré) sur Dracula de Bram Stoker en cherchant à mettre en avant les éléments du Mythe du Vampire que l’auteur avait utilisés dans son œuvre. C’est ainsi que j’ai découvert que l’histoire du monstre-humain-divin buveur de sang était présente dans de nombreuses croyances et s’alliait souvent à des comportements d’aveuglement par la folie.
Quelques années plus tard, je suis allée donner mon sang et l’infirmière m’a annoncé qu’il ne servirait pas vraiment puisque j’étais du groupe AB+, receveuse universelle mais donneuse seulement pour mon type.
L’idée m’est alors venue de rassembler tout ce qui avait été fait au sujet du Mythe du Vampire pour créer une nouvelle mythologie dans laquelle les vampires auraient évolués en parallèle de la lignée humaine, et où l’ingestion fortuite d’une poche de sang AB+ mènerait à une vraie transformation du Vampire.
3] Avez-vous écris d'autres livres ?
A mes balbutiements d’écrivaines, je menais de front plusieurs projets qui attendent aujourd’hui de ressortir de leur tiroir. Le fléau dont j’étais affligée voulait que chacune de mes idées ne puisse donner naissance qu’à un projet titanesque de romans en trois tomes. Il n’y a que depuis récemment, que je suis à même d’envisager d’écrire des nouvelles. L’un d’entre ces nombreux projets, un roman initiatique merveilleux nommé Aelin a été proposé à publication en 2009 et a reçu des encouragements de certains éditeurs qui m’incitaient cependant à étoffer mon style. En grandissant, je me suis donc rendue compte qu’il était impossible de faire preuve d’assez d’originalité en écrivant plusieurs romans à la fois et je me suis concentrée sur AB+ qui me tenait à cœur, en écoutant les conseils que j’avais reçus.
4] Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire ?
Contrairement à beaucoup d’auteurs, je ne suis pas venue à l’écriture par la lecture. Jusqu’à mes quinze ans, j’avais énormément de mal à lire. Je me suis endormie après vingt pages du Seigneur des Anneaux et quatre pages de Madame Bovary. Puis, deux évènements sont arrivés en même temps. D’abord, ma découverte des analyses de textes qui révélaient tout ce que l’auteur pensait mais n’avait pas écrit et que mes professeurs de lycée, que je remercie infiniment, m’ont fait découvrir. Deuxièmement, l’inquiétude extrême, mais légitime, de mes parents qui me voyaient scotchée à la trilogie du Samedi (trois voire quatre épisodes de séries à la suite) et qui ont décidé de m’offrir pour Noël, les trois premiers livres du dernier bestseller à la mode : Harry Potter. Là, tout a changé. J’ai découvert que ce que je souhaitais voir se réaliser dans la vie réelle en regardant mes séries favorites, pouvaient l’être de manière encore plus folle dans mon imagination. Et comme toutes ces idées commençaient à envahir ma tête, j’ai pris un stylo et j’ai commencé à écrire.
5] Quelles sont vos inspirations ?
Dans mon univers, je pense qu’il est important de distinguer influences et inspirations. Mes influences sont faites de tous les produits marketing qui envahissent nos écrans. Je suis une vraie consommatrice de films et de séries télévisuelles. Le piège pour moi, en temps qu’auteure, c’est donc de ne pas me laisser déborder par les idées des autres. En cela, choisir le sujet du Mythe du Vampire pour un premier roman publiable n’est peut-être pas évident. Pourtant, je pense pouvoir réussir à faire évoluer le genre… A voir.
Mes inspirations par contre n’appartiennent qu’à moi. Elles partent de situations que j’ai vécues, que je transforme souvent dans ma tête pour en donner différentes teintes. Elles sont donc le produit unique de ce que je vois, de ce que je ressens et de ce que je suis. Admettons que je sois chez moi et que quelqu’un sonne à la porte. Mon conscient sait que c’est la pizza que j’ai commandée qui arrive, mais ma conscience d’écrivaine est sûre qu’il s’agit soit d’une voisine en détresse, soit d’un voleur en patrouille, soit d’un ami perdu de vue, soit d’une illusion auditive, soit d’un policier qui vient m’annoncer qu’on a retrouvé ma sœur inconnue dans un couvent abandonné… Chaque personne et chaque situation en face de soi offrent un éventail de possibilités infinies. De chacune d’elles, je tire un peu de mon inspiration.
Mes inspirations par contre n’appartiennent qu’à moi. Elles partent de situations que j’ai vécues, que je transforme souvent dans ma tête pour en donner différentes teintes. Elles sont donc le produit unique de ce que je vois, de ce que je ressens et de ce que je suis. Admettons que je sois chez moi et que quelqu’un sonne à la porte. Mon conscient sait que c’est la pizza que j’ai commandée qui arrive, mais ma conscience d’écrivaine est sûre qu’il s’agit soit d’une voisine en détresse, soit d’un voleur en patrouille, soit d’un ami perdu de vue, soit d’une illusion auditive, soit d’un policier qui vient m’annoncer qu’on a retrouvé ma sœur inconnue dans un couvent abandonné… Chaque personne et chaque situation en face de soi offrent un éventail de possibilités infinies. De chacune d’elles, je tire un peu de mon inspiration.
6] Dans quelles conditions écrivez-vous ?
Depuis quelques mois, je travaille dans mon grenier que j’ai aménagé en nid d’écrivain. Je l’appelle la catcave. Il y a une table sur tréteaux pour mes documents, une chaise de bureau que je n’utilise jamais, une imprimante que je vénère, une petite bibliothèque avec mes livres favoris, un canapé lit qui n’est jamais replié et des dizaines de cartes postales et d’images sur le mur.
Je ne travaille bien que dans mon lit avec une playlist de musiques de film et de chanteurs/groupes aux voix suaves comme Bath for Lashes, Agnès Obel, ou London Grammar. En règle générale, je me mets au travail à quatorze heures, je fais une pause pour goûter et je m’y réattelle jusqu’à vingt heures.
Je ne travaille bien que dans mon lit avec une playlist de musiques de film et de chanteurs/groupes aux voix suaves comme Bath for Lashes, Agnès Obel, ou London Grammar. En règle générale, je me mets au travail à quatorze heures, je fais une pause pour goûter et je m’y réattelle jusqu’à vingt heures.
7] Que représente l'écriture pour vous ?
Pour moi, l’écriture représente ce que je suis au plus profond de moi. De toutes les activités que j’ai pu faire ou pratiquer, il n’y en a que deux que je sais m’appartenir entièrement : la danse sur glace et l’écriture. Je ne regrette pas les autres qui m’ont apporté et continuent à m’apporter énormément, mais elles ne sont pas venues aussi naturellement. Elles étaient soit le résultat d’un héritage familial, soit le désir de faire quelque chose hors ou dans les cadres.
Quand je suis sur la glace, je me sens libre. Quand je suis devant mon ordinateur à taper, je me sens accomplie.
Quand je suis sur la glace, je me sens libre. Quand je suis devant mon ordinateur à taper, je me sens accomplie.
8] Qu'éprouvez-vous avant la sortie d'un roman ?
AB+ est encore en cours d’écriture. De ce fait, je ne peux pas encore réaliser qu’il puisse un jour être publié. Mais je mentirais si je disais que je ne me le représente pas et que cela n’est pas un moteur pour moi. L’on peut dire avec humilité que l’on écrit pour soi et que l’on ne souhaite pas le succès, mais il y a forcément une part de soi qui espère que le plus de personnes possibles liront et apprécieront son roman. Personnellement, je me suis lancée dans le projet d’écrire à plein temps avec un back ground de diplômes et de support financier du à mes années de « petits boulots » et à la conscience que mes proches croient assez en moi pour m’aider. Si je n’avais pas eu tout cela, je pense que j’aurais eu trop peur de me lancer. Ecrire, vivre de l’écriture, c’est un idéal de vie complètement inimaginable, peut-être trop moderne pour être réellement possible. Pourtant, moi, je sais que je ne serai jamais complète en faisant un autre travail.
9] Choisirez-vous l’autoédition ou passerez-vous par une maison éditoriale ?
Je vois actuellement passer beaucoup d’articles et de critiques sur l’autoédition. Mon cœur balance. Pour AB+, je choisirai forcément en premier lieu les maisons éditoriales conventionnelles. D’abord, parce que je pense qu’il y a un marché important pour le fantastique-policier et que je pense y avoir ma place. Ensuite, parce que je peux me revendiquer moderniste/évolutionniste autant que je le veux, je suis attachée au parcours des choses. Pour moi, un auteur doit être impliqué dans toutes les étapes de la naissance de son œuvre, mais s’il veut pouvoir garder son âme d’auteur, il doit pouvoir tranquillement se concentrer sur son travail de création sans avoir à se soucier du reste. Il faut accepter de lâcher du mou sur son travail. De plus, chaque personne de la chaîne éditoriale qui s’implique est aussi un lecteur et quelqu’un qui pourra apporter son jugement professionnel et objectif sur votre travail.
Maintenant, je comprends ceux qui ont recours à l’autoédition quand je lis des interviews d’auteurs comme J. Weber qui expliquent que leurs romans ont été refusés trois à dix fois par une même maison d’édition avant d’être finalement acceptés sans que la moindre virgule n'ait bougé. Je ne l’exclue donc pas en dernier recours. Chasser les maisons d’édition une première fois représente déjà un budget important ainsi qu’un yoyo nerveux. Alors dix fois ! Je baisserai forcément les bras.
Je pense qu’il y a de plus en plus d’écrivains, et je trouve cela génial. Si chacun déversait sur le papier ses idées et ses sentiments quotidiennement, le monde se porterait bien mieux. Maintenant, dire que tout écrit mérite d’être publié est pourtant totalement hypocrite. Parfois, l’envie ne suffit pas à produire quelque chose de bien. Pour preuve personnelle, j’ai plus de quinze versions de chacun de mes chapitres et je ne suis toujours pas convaincue qu’ils soient à la hauteur d’un quelconque lectorat. Je ne peux que l’espérer objectivement.
Chaque chose en son temps donc. Mais je n’exclue aucune piste pour le moment.
10] Aimeriez-vous voir un de vos livres adapté au cinéma ?
Ahahah. De nos jours, il est en effet de coutume, surtout dans les genres que j’ai choisis, de faire suivre une publication par une adaptation cinématographique. Dans mon cas, n’étant pas encore publiée, je pense qu’il convient de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. En toute honnêteté, dans mes rêves les plus fous, j’aimerais qu’AB+ devienne d’abord un manga. J’aime l’imagerie que ce support offre au lecteur en lui laissant la place à l’imagination. Le cinéma fige peut-être un peu trop les êtres. Si cela devait se faire par contre, je serai à coup sûr devant et derrière la caméra un maximum. A voir.
11] Quel est votre auteur(e) préféré ? Votre roman préféré ?
Le premier roman que j’ai dévoré est Harry Potter. En temps que lectrice, j’aime l’histoire. Je ne m’attache pas forcément au style tant que je suis portée par l’intrigue. Toutefois, j’ai récemment découvert Haruki Murakami, un auteur japonais, et je pense que j’ai trouvé dans ses écrits ma perle de lectrice. Kafka sur le rivage est le premier de ses romans que j’ai lu. L’histoire, les mots, le rythme, tout s’est imprégné en moi avec une force irréelle. Je le conseille à tout le monde.
12] Pensez-vous qu'il faille être un grand lecteur pour être un bon auteur ?
Comme je le disais, je n’ai jamais été une vraie grande lectrice. J’ai parfois honte quand je parle avec ma meilleure amie qui est agrégée de Lettres. Mon point de vue a donc beaucoup évolué sur ce point. Avant, j’aurais dit que la lecture n’était pas indispensable parce que l’imagination peut en être pollué et que l’inspiration ne vient pas de là. Aujourd’hui, je pense qu’il faut être à la hauteur de ses intentions. Ecrire un roman qui a pour base le Mythe du Vampire sans s’intéresser à ce qui a été fait, que l’on le juge bon ou mauvais, c’est aller droit dans le mur. De ce fait, j’ai énormément lu pour préparer mon roman et j’ai même décidé de faire des clins d’œil dans mon texte à certains auteurs qui m’ont marqué.
De manière plus générale, je pense maintenant que la lecture est importante pour l’évolution de son propre style. Cela permet de voir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas faire.
De manière plus générale, je pense maintenant que la lecture est importante pour l’évolution de son propre style. Cela permet de voir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas faire.
13] Quels conseils pouvez-vous donner aux lecteurs qui souhaitent eux aussi devenir écrivains ?
Accrochez-vous ! Il n’y a rien de plus difficile pour moi que de me motiver tous les jours à écrire. Quand je suis lancée, je suis la plus heureuse des femmes, mais pour m’y mettre, je dois d’abord me faire face et terrasser mes doutes, surmonter la facilité de dire que de toute façon je n’y arriverai pas, l’appel de mes séries (ou même du ménage) qui ne sont que des pis aller face à mes peurs de ne pas réussir, mes blocages…
Etre écrivain, ce n’est pas donné. C’est un travail. L’on peut être plus ou moins doué au départ, avoir plus ou moins de sensibilité littéraire, l’on ne fera rien sans se remettre cent fois à l’ouvrage.
Etre écrivain, ce n’est pas donné. C’est un travail. L’on peut être plus ou moins doué au départ, avoir plus ou moins de sensibilité littéraire, l’on ne fera rien sans se remettre cent fois à l’ouvrage.
14] Pouvons-nous vous retrouver sur des salons ?
Pour le moment, je suis prisonnière de la catcave. Je ne compte en sortir qu’avec un roman prêt à être publié. Ensuite, il y aura la chasse aux maisons d’édition et finalement, peut-être, le graal de ma rencontre de lecteurs et de lectrices. Je n’attends que cela et si l’avenir est aussi prometteur que dans mon imagination, vous me retrouverez partout, dans tous les salons. J’ai eu une fois l’occasion de présenter certains de mes écrits à Montreuil après un atelier d’écriture avec Olivier Charleux. J’en garde un souvenir mémorable. Apercevoir quelqu’un, grand sourire, qui vient vous dire qu’il a été touché par vos écrits, c’est une vraie tornade émotionnelle.
15] Souhaitez-vous rajouter quelques choses ?
Je rajoute un conseil en plus pour les écrivains en herbe, qui est pour moi un soutien indispensable. Depuis le mois de Janvier, j’ai constitué un comité de lecture pour que des personnes de mon entourage plus ou moins proche lisent mon roman et me donnent leur sentiment. Ils travaillent vraiment bien et me donnent des conseils précieux pour éviter certains écueils. Ceci est indispensable avant l’envoi d’un manuscrit ! Merci donc à eux, ils se reconnaîtront.
Merci pour cet entretien Gaëlle Jeanne D. !
Pages : ...
Prix : ...
Année de parution : ...
Résumé : Au commencement était le Créateur. Il façonna la terre et le ciel d’un grain d’univers, et
de leur union, naquirent les paysages. Pour leur donner vie, il les peupla d’êtres végétal,
animal et humain. La première génération d’êtres pensants fut modelée à partir des quatre
éléments que constitue toute vie : la terre pour le corps, l’eau pour la nourriture, l’air pour le
souffle et le feu pour l’esprit. Pris d’affection pour ses enfants, le Créateur adopta leur
apparence pour vivre parmi eux. Les jours passèrent, puis les années. La nature mourrait
irrémédiablement et le temps avait marqué leurs traits. Mais le Créateur lui, ne changeait pas.
Il leur expliqua : « Toute chose doit avoir une fin pour laisser la place au futur mais, l’univers
doit avoir une constante en l’immuabilité de son créateur. » Le premier sentiment d’injustice
naquit dans le coeur de l’homme auquel succéda la peur de n’être plus. Alors, le fils rejoint
son père et profitant du moment où il bordait le soleil, le tua en buvant son sang. La lune en
fut témoin et le condamna à errer dans les ténèbres, tributaire de la substance qu’il avait
ingérée. D’Homme, il devint Immortel et acquit de nombreux pouvoirs mais jamais il ne
reverrait le soleil sans en souffrir les conséquences. Le Créateur renaquit bientôt du sang
versé, mais refusa de punir son enfant pour l’acte qu’il avait commis. Il transforma sa soeur en
la même créature afin qu’ensembles, ils perpétuent leur race d’êtres immortels sur terre. Mais,
regrettant les Hommes qu’ils avaient étés, il modela à nouveau deux êtres humains à l’autre
bout du monde, et ne leur donna pour seule connaissance que la faculté d’apprentissage, avant
de disparaître dans l’ensemble de ce qu’il avait créé, sans jamais mentionner la mort.
201*. Venise, Italie. Amaël Malkarian, l’un des derniers descendants des quatre familles de
vampires originelles, est appelé en urgence pour faire face à une invasion de créatures – des
humains transformés en vampires – qui menacent, par leurs actes, de dévoiler au monde leur
existence. Hors, la dernière confrontation entre les deux espèces au XVIIIème siècle a fait
dangereusement chuter le nombre d’individus nocturnes et les a obligé à se faire oublier.
Aidé par son cousin Kérian, Amaël poursuit une créature espionne à travers l’Europe de
l’ouest et va réussir à la stopper à Toulouse, dans le sud de la France, où elle semblait attendre
de nouvelles instructions. Pendant la bagarre, la créature succombe avant d’avoir pu donner le
nom de son maître et Amaël est blessé par balle. Le manque de sang ne lui permettant pas de
guérir par lui-même, Kérian décide d’adopter le plan B et d’entrer par effraction dans une
banque du sang pour le nourrir. Amaël s’empare d’une poche de sang frais marquée « AB+ »
et en vide le contenu. A partir de ce moment, tout en lui va commencer à se transformer, de
son comportement à son pourvoir, et le sang dans ses veines va lentement commencer à
l’empoisonner jusqu’à le plonger dans le coma. A son réveil, il n’aura plus qu’une obsession :
trouver le donneur et exploiter son sang à son avantage pour replacer les vampires en haut de
la chaîne alimentaire. Mais il va se rendre compte bien vite qu’il n’est pas le seul à
s’intéresser à la jeune femme portant le sang AB+. La famille rivale des Kneightley semble
déjà avoir sur elle un ascendant certain et le commandant Bertrand de la brigade criminelle
qui enquête sur le vol de la banque du sang comprend qu’il va devoir la protéger.
Pendant ce temps, le nombre de créatures a triplé et s’apprête à déferler sur l’Europe.
de leur union, naquirent les paysages. Pour leur donner vie, il les peupla d’êtres végétal,
animal et humain. La première génération d’êtres pensants fut modelée à partir des quatre
éléments que constitue toute vie : la terre pour le corps, l’eau pour la nourriture, l’air pour le
souffle et le feu pour l’esprit. Pris d’affection pour ses enfants, le Créateur adopta leur
apparence pour vivre parmi eux. Les jours passèrent, puis les années. La nature mourrait
irrémédiablement et le temps avait marqué leurs traits. Mais le Créateur lui, ne changeait pas.
Il leur expliqua : « Toute chose doit avoir une fin pour laisser la place au futur mais, l’univers
doit avoir une constante en l’immuabilité de son créateur. » Le premier sentiment d’injustice
naquit dans le coeur de l’homme auquel succéda la peur de n’être plus. Alors, le fils rejoint
son père et profitant du moment où il bordait le soleil, le tua en buvant son sang. La lune en
fut témoin et le condamna à errer dans les ténèbres, tributaire de la substance qu’il avait
ingérée. D’Homme, il devint Immortel et acquit de nombreux pouvoirs mais jamais il ne
reverrait le soleil sans en souffrir les conséquences. Le Créateur renaquit bientôt du sang
versé, mais refusa de punir son enfant pour l’acte qu’il avait commis. Il transforma sa soeur en
la même créature afin qu’ensembles, ils perpétuent leur race d’êtres immortels sur terre. Mais,
regrettant les Hommes qu’ils avaient étés, il modela à nouveau deux êtres humains à l’autre
bout du monde, et ne leur donna pour seule connaissance que la faculté d’apprentissage, avant
de disparaître dans l’ensemble de ce qu’il avait créé, sans jamais mentionner la mort.
201*. Venise, Italie. Amaël Malkarian, l’un des derniers descendants des quatre familles de
vampires originelles, est appelé en urgence pour faire face à une invasion de créatures – des
humains transformés en vampires – qui menacent, par leurs actes, de dévoiler au monde leur
existence. Hors, la dernière confrontation entre les deux espèces au XVIIIème siècle a fait
dangereusement chuter le nombre d’individus nocturnes et les a obligé à se faire oublier.
Aidé par son cousin Kérian, Amaël poursuit une créature espionne à travers l’Europe de
l’ouest et va réussir à la stopper à Toulouse, dans le sud de la France, où elle semblait attendre
de nouvelles instructions. Pendant la bagarre, la créature succombe avant d’avoir pu donner le
nom de son maître et Amaël est blessé par balle. Le manque de sang ne lui permettant pas de
guérir par lui-même, Kérian décide d’adopter le plan B et d’entrer par effraction dans une
banque du sang pour le nourrir. Amaël s’empare d’une poche de sang frais marquée « AB+ »
et en vide le contenu. A partir de ce moment, tout en lui va commencer à se transformer, de
son comportement à son pourvoir, et le sang dans ses veines va lentement commencer à
l’empoisonner jusqu’à le plonger dans le coma. A son réveil, il n’aura plus qu’une obsession :
trouver le donneur et exploiter son sang à son avantage pour replacer les vampires en haut de
la chaîne alimentaire. Mais il va se rendre compte bien vite qu’il n’est pas le seul à
s’intéresser à la jeune femme portant le sang AB+. La famille rivale des Kneightley semble
déjà avoir sur elle un ascendant certain et le commandant Bertrand de la brigade criminelle
qui enquête sur le vol de la banque du sang comprend qu’il va devoir la protéger.
Pendant ce temps, le nombre de créatures a triplé et s’apprête à déferler sur l’Europe.
Hé bien je ne connaissais pas mais je suis ravie de cette découverte, merci à vous deux.
RépondreSupprimerRavie que cela t'ai plu :D
SupprimerMerci beaucoup pour ces encouragements.
Supprimersi vous voulez me suivre plus avant:
https://m.facebook.com/gaelle.jeanne.d.1/
belle interview !
RépondreSupprimerMErci beaucoup Floly :D
SupprimerMerci beaucoup!
SupprimerComme d'habitude, je ne connaissais pas et je lui souhaite de pouvoir éditer ce roman !
RépondreSupprimerOui c'est tout le malheur qu'on lui souhaite haha
SupprimerAhahah merci beaucoup à vous deux. Plus l'échéance des envois du manuscrit approche et plus je trépigne d'impatience. ..
SupprimerComme Vampilou : je ne connaissais pas, c'est ce que j'aime avec tes interview, tu fais découvrir de nouvelles plumes :)
RépondreSupprimerhihi mais c'est bien le but premier de ces interviews :D
SupprimerEt je lui en suis d'autant plus reconnaissante.
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